Ariane Dierickx, directrice de L'Ilot, était l'invitée de "En quête de sens" pour l'émission "Libres ensemble : Les femmes, premières victimes de la pauvreté" sur la RTBF.
« [L’augmentation du nombre de femmes à la rue] est un constat que le secteur de manière générale fait depuis de nombreuses années effectivement. On parle d’une augmentation du nombre de femmes et de familles aussi avec enfants en rue et dans les autres dispositifs d’urgence du secteur.
Il n’y a pas de chiffre très précis qui nous permette de dire quelle est la réalité du sans-abrisme féminin, parce qu’on sait qu’une grande part du sans-abrisme est invisible. On a l’impression aujourd’hui qu’il y a moins de femmes en rue que d’hommes or on sait, vous l’avez dit, que dans l’ensemble de la société la précarité touche davantage les femmes que les hommes.
Il n’y a pas de raison pour qu’au dernier niveau de la précarité les chiffres s’inversent or aujourd’hui on parle de 25% de femmes et de 50% d’hommes sans abri, 20 à 25% d’enfants qui souvent sont avec les femmes d’ailleurs donc on se rend compte qu’il y a probablement une part du sans-abrisme féminin caché. » Ariane Dierickx